Pourquoi le Yémen fait-il si peur à l'Occident? Prenez une carte de la péninsule arabique et mettez un peu de couleur chiite ou sunnite sur les points de passage obligé des pétroliers... Yémen, Bahreïn, Erythrée, Somalie... Les ennemis des houthis sont les saoudiens et leurs alliés sunnis extremistes. En septembre 2018, Human Rights Watch les accuse de tortures, disparitions forcées et de prises d'otages[48]. Comment choisir le meilleur extracteur de jus ? En 2009, lors de l'opération Terre brûlée, l'armée yéménite, plus tard aidée par l'armée saoudienne, échoue à réprimer la rébellion zaïdite. Les houthistes, qui prétendent combattre la corruption au sein de la sphère politique, se considèrent marginalisés sur le plan religieux, mais aussi politique, économique et social. Le Yémen est prolongé dans une guerre civile depuis la fin de 2014, période au cours de laquelle les milices houthis ont forcé le gouvernement internationalement reconnu du président Abd-Rabbo Mansour Hadi à s'exiler. »[33]. Enfin, ils font pression sur les propriétaires, afin que ceux-ci cessent de réclamer leurs loyers. Le 23 avril 2018, les Houthis annoncent la mort le 19 avril, dans une attaque aérienne, de Saleh Ali al-Sammad[25]. Les activistes anti-Houthis disent craindre que les opposants subissent le même sort[46]. Le 6 septembre 2016, ils arrêtent le journaliste Yahya al-Joubaïhi et le condamnent à mort le 13 avril 2017 pour « espionnage »[41]. Leur branche politique est Ansar Allah (arabe : أنصار الله, « les partisans de Dieu »)[13]. Le mouvement développe également une rhétorique de dénigrement de « l'impérialisme américain » - principalement après l'invasion de l'Irak en 2003 - et du sionisme, ce dernier étant amalgamé à une ramification du premier[15]. La dernière modification de cette page a été faite le 13 janvier 2021 à 12:52. Apnée du sommeil : Comment mieux dormir ? Quel est le meilleur home cinéma sans fil ? Même les cellules d'Al-Qaïda en ont été chassées. [51]. ». Hakim Almasmari, Ruth Hetherington, Tamara Qiblawi et Hillary McGann, CNN, insurrection d'islamistes affiliés à Al-Qaïda, http://aa.com.tr/fr/politique/yémen-qui-sont-les-houthis/80121, Congrès général du peuple (faction pro-Hadi), Congrès général du peuple (faction pro-Saleh), Résistance populaire dans la région de l'est, Corps des Gardiens de la révolution islamique, Front de l'authenticité et du développement, Coalition des forces laïques et démocratiques syriennes, Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution, Forces de protection des femmes du Bethnahrain, Forces révolutionnaires internationales de guérilla, Union révolutionnaire pour la solidarité internationaliste, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Houthis&oldid=178747976, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, 2 000 combattants (en 2004),10 000 combattants (en 2009), 100 000 combattants (en 2011). Ainsi, la police fonctionne, par exemple. Ainsi, la police fonctionne, par exemple. Les zaïdite ont obtenu des garanties du président Ali Abdallah Saleh dans le cadre de la guerre civile yéménite de 1994 (avec la tentative avortée de sécession du Yémen du Sud). Le gouvernement d'Ali Abdallah Saleh a utilisé du phosphore blanc pendant cette première guerre, arme interdite internationalement[19]. C'est pourquoi des heurts entre rebelles houthistes et les partisans d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique se produisent régulièrement. Le 7 novembre 2018, Amnesty les accuse d'investir des hôpitaux en les militarisant durant la bataille d'al-Hodeïda[49]. Un groupe identitaire chiite Les Houthis appartiennent au courant chiitedit zaydite. QUI SONT LES HOUTHIS ? D'abord, au vu de la présentation visuelle des allocutions[29]. Ils ont également mis au pas les chefs de tribus qui semaient le désordre. En 2015, les houthistes ont développé vers le sud leur contrôle de ces territoires et ont accès à la mer Rouge. Né dans les provinces à majorité zaïdite du nord du Yémen, le mouvement houthis entend initialement porter les revendications culturelles de populations lentement marginalisées par l'influence du wahabisme saoudien. Par ailleurs, contrairement à ce qu'ils affirment, les Houthis empêchent les femmes de conduire dans les territoires qu'ils contrôlent[40]. Ils peuvent être conçus, construits et modifiés par des groupes rebelles – en particulier par des groupes aussi capables que les Houthis, qui sont alliés à une faction importante de ce qui était l’armée professionnelle yéménite. En effet, les houthistes sont des rebelles chiites alors qu'al-Qaida est un mouvement d'inspiration sunnite fondamentaliste. Les zones au nord et à l'ouest d'Ad Dali' sont le théâtre de combats incessants entre les forces gouvernementales et les combattants houthis depuis environ quatre ans. Le groupe est issu du Forum des jeunes croyants, organisation religieuse et culturelle co-fondée en 1992 par Hussein Badreddine al-Houthi et Mohamad Azzane[10]. Les persécutions, débutées sous Ali Abdallah Saleh, se poursuivaient en avril 2017[38]. Confinés dans les hauts plateaux yéménites, leur position de force aujourd’hui dans le pays est le résultat de longues années de préparation et de nombreuses guerres contre le régime de l’ancien président Ali Abdallah Saleh depuis les années 2000.“Les dirigeants (houthis) sont très doués pour organiser la résistance militaire”, explique à L’Orient-Le JourCharles Schmitz, vice-président de l’Institut américain des études yéménites et professeur à l’Université Towson. Les rebelles houthis du Yémen ont annoncé être prêts à faire la paix en cessant les attaques contre l'Arabie saoudite. Le groupe est issu du Forum des jeunes croyants, organisation religieuse et culturelle co-fondée en 1992 par Hussein Badr… Qui sont les Houthis qui ont pris le contrôle du Yémen ? Ainsi, le nom houthi est à l'origine le nom d'une tribu dont sont issus les membres de l'organisation[9]. Durant la dernière décennie, et depuis plus longtemps encore, les Houthis ont fait les gros titres depuis leur soulèvement contre le gouvernement du Yémen. Les Houthis, l'Iran et le Hezbollah au Liban sont un outil pour la destruction de l'islam ; ce sont les partisans de ceux qui veulent faire mal à l'Islam. Les Houthis tirent leur nom de leur guide spirituel, le chef religieux Badreddine al-Houthi et de son fils, Hussein, un influent prédicateur tué par l’armée yéménite en 2004. Ainsi, le nom houthi est à l'origine le nom d'une tribu dont sont issus les membres de l'organisation7. La tension est plus que jamais à son comble à Sanaa. Confiné dans le nord du pays où il se livre à des affrontements depuis 2004, la milice rebelle, fondée par Hussein al-Houthi, mort au combat, a réussi à pénétrer dans les rues de Sanaa le 21 septembre 2014 et étendu son influence depuis vers l'ouest, où ils ont pris le port stratégique de Hodeida situé sur la mer Rouge, le centre et le sud du Yémen, où se trouvent certaines régions pétrolières. Le Yémen est peuplé d'une majorité sunnite mais aussi d'une forte minorité chiite essentiellement présente dans les montagnes du nord-ouest du pays, le fief des Houthis. Les rebelles chiites, dits houthis, qui contrôlent depuis des années le nord-ouest du Yémen et qui ont lancé une offensive fulgurante à Sanaa, sont … Les saoudiens ne financent pas que le terrorisme islamiste sunnite mais aussi les politiciens américains republicains extrémistes, les GOP. Symbolique, elle ne change rien à ce conflit, dans lequel les houthistes se sont rendus maîtres de la capitale, Sanaa, et de l’essentiel du pays « utile ». En 2020, le mouvement est considéré comme « plus fort que jamais ». Des centaines de civils y perdent la vie ainsi que le chef de file du mouvement Hussein Badreddine al-Houthi, tué le 10 septembre 2004 ; sa dépouille est enterrée en prison, de peur que son mausolée ne devienne un lieu de recueillement. Les miliciens chiites houthi se sont emparés mardi du palais présidentiel à Sanaa, la capitale du Yémen. C'est une mesure que les gens apprécient. Le nombre de ses membres armés durant l'insurrection houthiste au Yémen est estimé à 10 000 et son principal foyer de tension se trouve dans le Saada. Vous pouvez penser que c'est le monde à l'envers mais c'est comme ca. », « d'utiliser la justice pour régler des comptes politiques », « Ils tirent leur nom de Hussein Al-Houthi, leur chef “historique”. À la suite de l'unification du Yémen en 1990, les zaïdites sont alors minoritaires dans un Yémen majoritairement sunnite entre le Nord et le Sud. Selon Bachir al-Mohallal, chef de l'ONG Pulse for social justice, « Il y a deux choses que la population porte à leur crédit : d'abord, la sécurité. Âgés de 9 à 17 ans[35], les recrues, parfois enrôlées de force[36], reçoivent un enseignement religieux zaïdite, puis sont entraînés militairement[34]. En 2013, en geste de bonne volonté, le président du gouvernement de transition Abdrabbo Mansour Hadi restitue aux Houthis la dépouille de leur chef Hussein Baddredine al-Houthi pour favoriser le Dialogue national. Les Houthis s'estiment de plus en plus marginalisés après le meurtre de deux de leurs représentants dans le conseil de transition national et contestent aussi la fin des subventions sur le pétrole et les carburants[21], cela les incitant à manifester mais ses manifestations sont réprimées violemment. Bien qu'appuyé par l'Iran, les Houthis ne sont cependant influencés que par la doctrine de Velayat-e faqih, qu'ils n'adoptent que partiellement[29]. Le 30 août 2020, la coalition dirigée par l'Arabie saoudite a intercepté et détruit un drone chargé d'explosifs à l'aéroport international d'Abha et un bateau chargé d'explosifs télécommandé lancé par des Houthis alignés sur l'Iran. Comme de nombreux belligérants du conflit, les rebelles houthis utilisent des enfants soldats depuis au moins 2009[34]. Cette branche du chiisme, très proche du sunnisme, implantée là depuis le VIIIe siècle, est le zaïdisme, qui ne reconnaît que cinq Imams chiites dans la succession d'Ali, contrairement aux ismaëliens ou duodécimains (les courants majoritaires du chiisme). Ils ont également mis au pas les chefs de tribus qui semaient le désordre. Qui sont les houthis, nouveaux maîtres du Yémen ? Enfin, ils font pression sur les propriétaires, afin que ceux-ci cessent de réclamer leurs loyers. « On les appelle les “houthis”, en référence à leur chef, Abd Al-Malik Al-Houthi. Qui sont les houthis ? Retour sur l'apparition de ce groupe qui entend faire sa loi au Yémen. Le 22 janvier 2015, ils s'emparent du palais présidentiel à Sanaa, ce qui conduit à la démission du président Abdrabbo Mansour Hadi. Un Imamat zaïdite a contrôlé ces territoires depuis le Moyen Âge et a fondé le Royaume mutawakkilite du Yémen en 1918 lors de l'indépendance acquise de l'Empire ottoman à la suite de la Première Guerre mondiale. Ensuite, la restauration d'un semblant d'État. Paradoxalement, les zones libérées par la coalition ne connaissent pas ce degré de sécurité, car elles passent rapidement sous la coupe de milices incontrôlables. Quelle est la meilleure montre connectée ? En 2004 éclate la guerre du Saada menée par le gouvernement yéménite après des manifestations qu'il estime remettant en cause son pouvoir[11], déjà aux prises avec l'insurrection d'islamistes affiliés à Al-Qaïda dans le cadre de la guerre contre le terrorisme depuis l'incident de l'USS Cole en 2000[17]. Contrairement à la majorité de la population yéménite, de confession sunnite, ce groupe se réclame du Zaïdisme, une minorité de l'islam chiite qui représente un tiers de la populaiton. En 1990, le parti Hizb al-Haqq, dont seront issus les Houthis, est fondé pour défendre les aspirations culturelles des zaïdites. Les deux groupes luttant pour le contrôle des mêmes territoires, leur opposition donne régulièrement lieu à de nombreux combats. En mars 2015, le journal américain The New York Times rapporte des cas de persécutions de juifs du Yémen par les Houthis[1]. Issue de la guerre du Saada, la rébellion houthiste a débuté lorsque des rebelles zaïdistes ont lancé une insurrection contre le gouvernement yéménite le 18 juin 2004. En conflit avec le gouvernement de la République du Yémen, dans le cadre de l'Insurrection houthiste au Yémen, à cause de manifestations vues comme un défi adressé au pouvoir central[11], ils se sont emparés depuis leurs bastions montagnards du nord-ouest d'une grande partie de l'ouest du pays, notamment de l'ancien Yémen du Nord. Le 6 novembre 2020, Human Rights Watch a révélé que 4 journalistes détenus arbitrairement par les autorités houthies au Yémen depuis 2015 avaient été inculpés de la peine de mort et recevaient des soins médicaux inadéquats pendant leur incarcération. Mehdi Hussein al-Machat lui succède[26]. Depuis 2004, les forces armées gouvernementales se sont battues contre cette milice tribale du nord du pays, qui dit se défendre de l’oppression. C'est une mesure que les gens apprécient. Le tribunal a inculpé les journalistes de trahison et d'espionnage pour des États étrangers compte tenu de leur travail journalistique. Au cours de la période de crise politique qui succède au renversement du président Ali Abdallah Saleh, les Houthis tentent de contrebalancer l'influence ascendante du parti islamiste Al-Islah[16], qui détient alors de nombreux portefeuilles gouvernementaux. Certes, les fonctionnaires ne reçoivent plus de salaires, mais ils s'arrangent quand même pour rémunérer ceux dont ils ont besoin. En France, les hauts revenus sont-ils tous des «riches»? Son nom est devenu synonyme d’une France libre et puissante. Qui sont les Houthis ? Certes, les fonctionnaires ne reçoivent plus de salaires, mais ils s'arrangent quand même pour rémunérer ceux dont ils ont besoin. Le gouvernement de Donald Trump envisage en 2020 de déclarer officiellement les Houthis « organisation terroriste ». Bien que les deux groupes veuillent renverser le gouvernement actuel, ils ne partagent pas les mêmes objectifs et ne s'entendent pas. Bien que les houthistes prônent ouvertement leur hostilité aux Américains et à Israël, le groupe rebelle est un ennemi d'al-Qaida. Les houthistes semblent, de plus, bénéficier du soutien de cet ex-président Saleh, qui garde une forte influence et des réseaux qu'il a soigneusement tissés dans l'armée et parmi des tribus durant ses 33 ans de présidence. Selon l'agence de presse de l'État saoudien (SPA), des éclats sont tombés sur l'aéroport au sud de la mer Rouge sans aucune blessure car le drone a été intercepté[27]. Le père de la jeune femme a été condamné à quinze ans de prison pour avoir laissé sa fille monter à bord du véhicule avec les deux hommes, ce qui s'apparente pour les rebelles à de l'« indécence »[47]. Les houthistes estiment avoir été marginalisés par le gouvernement sur le plan politique, économique et religieux dans le cadre de la réunification du Yémen en 1990, et demandent le rétablissement du statut d’autonomie dont ils bénéficiaient avant le coup d'État républicain de 1962 dans le cadre du royaume mutawakkilite du Yémen et à terme rétablir l'imamat zaïdite. Les rebelles houthis ont annoncé lundi la mort de l'ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh. Carte familles nombreuses : jusqu’à 75 % de réduction sur les billets de train. S'estimant insatisfaits, ils ont pris les armes en 2004 contre le gouvernement, après la décision du gouvernement d'arrêter Hussein Badreddine al-Houthi[14]. Les houthistes, qui prétendent combattre la corruption au sein de la sphère politique, se considèrent marginalisés sur le plan religieux, mais aussi politique, économique et social. Yémen: al-Qaida et miliciens chiites s'affrontent, Calendriers et résultats des matchs en direct, Résultats, classement général Tour De France, Conseils alimentation, nutrition et santé. Menés par Abdel Malek al-Houthi, ils menacent désormais le sud du pays. Les Houthis, qui contrôlent Sanaa et la plupart des grands centres urbains du Yémen, nient être des marionnettes de Téhéran et disent combattre un système corrompu. A la différence de certains partis religieux zaïdites, le Hizb al-Haqq rejette l'imamat et défend le régime républicain. « Il y a deux choses que la population porte à leur crédit : d'abord, la sécurité. Autre atout de taille leur permettant de grossir le… Ensuite, la restauration d'un semblant d'État. En 2014, avec l'aide des forces restées fidèles à l'ancien président Ali Abdallah Saleh, les rebelles houthistes prennent le contrôle de la ville d'Amran puis annoncent vouloir la rendre au gouvernement après des accords ; en septembre, ils prennent le contrôle total de la capitale Sanaa, font démissionner le Premier ministre et forcent le pouvoir en place à créer un nouveau gouvernement qui leur est plus favorable. Le 14 août 2017, un homme ayant commis des faits similaires envers une fille de quatre ans est exécuté de la même façon, puis son corps a été suspendu à une grue[45]. La ville est à nouveau sûre. Les Houthis sont d'obédience zaïdite, branche du chiisme qui se concentre dans le nord du Yémen et représente environ un tiers de la population. A l'instar de l'Irak et la Syrie, le Yémen, autre pays situé au sud de la préninsule arabique, vit dans un chaos permanent. Les rebelles houthistes ont lancé sur l’Arabie Saoudite, une attaque avec 20 drones et au moins un missile de croisière en provenance du Yémen. Répondre 18 COMMENTAIRE (S) Ils contrôlent également une partie de la capitale Sanaa, une partie du gouvernorat d'Al Mahwit et le village de Jabira en Arabie saoudite. Après leur révolte contre le gouvernement, les rebelles houthistes contrôlent l'ensemble du gouvernorat de Saada, le gouvernorat d'Al Jawf, celui d'Amran et le gouvernorat de Hajjah. ». « Le ministère de l'Intérieur (contrôlé par les Houthis) annonce la fin de la milice de la trahison et la mort de son chef (Ali Abdallah Saleh) et d'un certain nombre de ses éléments criminels », a affirmé la chaîne de télévision des houthis, Al-Massirah, en citant un communiqué. Lorsqu’ils ont décidé en 1992 de créer un «forum de jeunes» à vocation religieuse dans la province de Saada (nord du Yémen) ni Mohamad Azzane ni Hussein Badr Eddine al-Houthi ne soupçonnaient que le Forum soit la graine qui donnera naissance à un mouvement militaire d'envergure et allait contrôler, une vingtaine d’années plus tard, de larges pans du territoire yéménite et notamment … Les Houthis sont appuyés politiquement par l'Iran, ennemi des Etats-Unis et rival régional de l'Arabie saoudite. Ainsi, lors de la bataille d'Aden, les chefs des Houthis ont fait croire aux enfants-soldats qu'ils combattaient des djihadistes d'AQPA, alors qu'il s'agissait en réalité de loyalistes[36]. En 31 juillet 2017, les Houthis exécutent en public par balles après avoir fouetté cent fois, un homme, accusé de meurtre, de viol et de pédophilie envers une fillette de trois ans[44]. La même année, il est rapporté que les Houthis combattraient aux côtés du régime de Bachar el-Assad dans le cadre de la guerre civile syrienne[20]. Pour Julie Kebbi, journaliste à L'Orient-Le Jour, le mouvement houthiste ressemble sur plusieurs points au Hezbollah. L'Arabie saoudite intervient aux côtés du gouvernement yéménite et combat les Houthis. Yémen: des hommes armés enlèvent le chef de cabinet du président. Les houthis (arabe : الحوثيين), du nom de leurs dirigeants, Hussein Badreddine al-Houthi et ses frères, sont une organisation armée, politique et théologique zaïdite, active initialement dans le gouvernorat de Sa’dah et le nord-ouest du Yémen, puis à partir de 2014, dans tout le pays. Ils militent pour un retour de l'imamat, un régime monarchique et théocratique dans lequel le pouvoir spirituel et politique est dicté par les imams chiites, et qui remplacerait l'actuel République arabe du Yémen, qu'ils accusent d'être inféodée aux Etats-Unis. Plus connue sous le nom de milice houthí, du nom de son premier chef, il s'agit d'un groupe qui, selon un rapport de Renard Manson et Peter Salisbury datant de 2019, est composé de 180 000 à 200 000 hommes, des rebelles connus sous le nom d'Ansar Allah (« les partisans de Dieu »). les sunnites les chiites les factions a part ...les rebelles ...les uns soutenus par l iran d autres par le Qatar d autres par l arabie saoudite ...et l occident qui s emmelent les pinceaux en essayant de s en meler! De Gaulle, l’homme de l’appel du 18 juin s’est imposé dans l’histoire d’abord comme … En août 2016, Amnesty International appelle les Houthis et leurs alliés à cesser de persécuter les membres de la minorité bahaïe, dont 65 membres au moins sont ont été arrêtés arbitrairement, lors de différentes rafles dont la dernière date du 16 août[37]. Le mouvement serait soutenu par l'Iran dans le cadre de la guerre civile yéménite, mais d'autres sources mentionnent que l'Iran aurait au contraire essayé de les freiner[12]. Les houthis (arabe : الحوثيين), du nom de leurs dirigeants, Hussein Badreddine al-Houthi4,5 et ses frères6, sont les membres d'une organisation armée, politique et théologique zaïdite, active initialement dans le gouvernorat de Sa'dah et le nord-ouest du Yémen, puis à partir de 2014, dans tout le pays. Même les cellules d'Al-Qaïda en ont été chassées. Celui de Mass, le plus grand et le plus stratégique ayant été conquis par les Houthis le 21 novembre dernier, après des combats féroces contre les forces du président démissionnaire contesté Abed Rabbo Mansour Hadi et les On ne touche pas à l'arabie saoudite qui est l'épicentre de toute cette idéologie de haine dont s'inspire l'état islamique et aqmi car les américains les soutiennent ! Les Houthis le tuent lors de la bataille de Sanaa deux jours plus tard, le 4 décembre[24]. Cependant le Yemen Post affirme que le mouvement avait 100 000 combattants et loyalistes en 2009. Al-Qaïda, organisation d'obédience sunnite, veut appliquer sa version stricte de l'Islam fondamentaliste et à terme mener le Jihad contre les pays alentour. Le mouvement était composé de 1 000 à 3 000 combattants en 2005 et entre 2 000 et 10 000 en 2009. La ville est à nouveau sûre. Les avocats de deux de ces ressortissants, en prison depuis 2014, accusent Paris de les avoir abandonnés. Palmarès des villes où investir dans l'immobilier, Studios et 2-pièces : les loyers ville par ville, Barême des droits de succession et donation. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ces enfants-soldats prennent aussi une drogue, le khat, « plante à mâcher qui est très consommée au Yémen comme stimulant », d'après Human Rights Watch[34], et subissent un lavage de cerveau[36]. La monarchie zaïdite yéménite a été abolie à la suite d'un coup d'état républicain en 1962 (soutenu par l'Égypte de Nasser), conduisant à la mise en place du Yémen du Nord. Les houthis (arabe : الحوثيين), du nom de leurs dirigeants, Hussein Badreddine al-Houthi[6],[7] et ses frères[8], sont les membres d'une organisation armée, politique et théologique zaïdite, active initialement dans le gouvernorat de Sa'dah et le nord-ouest du Yémen, puis à partir de 2014, dans tout le pays. Puis, en 2011, la milice rebelle a profité de l'insurrection qui a éclaté dans le sillage du Printemps arabe et qui a poussé au départ le président Ali Abdallah Saleh, pour revenir au premier plan dans les manoeuvres politiques et militaires du pays. Cependant, les Houthis sont le groupe usant le plus d'eux, avec 140 sur 156 en 2014[35]. Un éclairage géostratégique serait peut-être utile pour comprendre que le conflit religieux masque de puissants intérêts. Paradoxalement, les zones libérées par la coalition ne connaissent pas ce degré de sécurité, car elles passent rapidement sous la coupe de milices incontrôlables. Le 2 décembre 2017, l'ancien président Saleh, qui était allié avec eux depuis 2014, rompt son alliance avec eux et commence à tendre la main à la coalition dirigée par l'Arabie saoudite[23]. Les 4 détenus ont été arrêtés et condamnés à mort sans procès équitable le 11 avril 2020, par un tribunal contrôlé par les Houthis à Sanaa. Ce mouvement politique religieux et militaire, né dans les montagnes du Nord-Ouest, a pris le nom des membres de la … À lire aussi : En septembre 2018, 24 d'entre eux, dont un mineur, risquent la peine de mort de la part des rebelles[39]. Ces désaccords tendent ainsi à se transformer en une lutte confessionnelle, laissant présager une possible guerre civile entre les populations sunnites et chiites. Le 2 janvier 2019, le Programme alimentaire mondial accuse les houthis d'avoir détourné l'aide humanitaire en la revendant[50]. En septembre 2016, le gouverneur de Marib déclare que des armes destinés aux Houthis seraient envoyées par l'Iran en transitant par Oman et la province du Hadramaout, en direction de Sanaa[22]. La guérilla houthie tire son nom du chef insurgé Badreddin al-Houthi tué en 2004. Le 30 janvier 2018, un tribunal houthiste condamne à mort Asma el-Omeïsi, une jeune mère de famille de vingt-deux ans, ainsi que Saïd al-Rouwaiched et Ahmed Bawazir, pour « aide à un pays ennemi », après avoir été torturés et privés de leurs droits, selon Amnesty, qui accuse les rebelles « d'utiliser la justice pour régler des comptes politiques »[47]. Trois Français sont détenus par les houthistes au … Le mouvement possède désormais des missiles balistiques, ainsi que des roquettes et des drones[32]. Les Houthis tirent leur nom de leur guide spirituel, le chef religieux Badreddine al-Houthi et de son fils, Hussein, un influent prédicateur tué par l'armée yéménite en 2004. Le discours du dirigeant Abdul-Malik al-Houthi est diffusé dans des écrans géants dans la capitale. pas simple ...tout le monde se bat contre tout le monde ! Pacifique, le mouvement se scinda en deux factions, l'une modérée et pacifiste et l'autre prônant la lutte armée, qui deviendra par la suite les Houthis[11]. Les Nations Unies soulignent qu'une telle décision pourraient entraver les interactions avec des responsables Houthis, la gestion des impôts, l'utilisation du système bancaire, la rémunération du personnel médical, l'achat de nourriture et de pétrole ou encore l'accès à internet[28]. The Houthis take their name from Hussein Badr al-Din al-Houthi. Il dispose également de plusieurs mines anti-char et de missiles anti-char ainsi que diverses pièces d'artillerie lourde et légère. Le mouvement dispose de chars et de plusieurs camions qu'il a pris à l'armée yéménite durant la guerre de 2004. Par ailleurs, ils ont récemment rejeté la proposition de découpage du Yémen en un Etat fédéral de six régions, estimant que le découpage envisagé partage le Yémen entre régions riches et pauvres. Son frère Abdul-Malik al-Houthi lui succède alors[18]. Selon l'Organisation des Nations unies, l'Iran armerait le groupe depuis 2009[30], cependant l'information principale sur laquelle se base ce rapport, à savoir un bateau iranien intercepté chargé d'armes, serait, selon Wikileaks, erronée[31]. Ceci est condamné par l'Union des journalistes yéménites[41], Reporters sans frontières[42] et Amnesty International[43].
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