Sippar, XVIIe siècle av. J.-C.), commune au Nord mésopotamien et à la Syrie du Nord, marque une extension des ensembles culturels préhistoriques[27]. Ils gèrent d'importants domaines, administrés par des scribes souvent organisés en « bureaux » spécialisés, qui supervisent des champs, des jardins, des espaces boisés et marécageux, des ateliers, des bateaux, etc. J.-C.) qui prolonge et raffinent l'édifice impérial, posant à leur tour les bases pour les empires qui leur succèdent[68]. J.-C., les dieux « nationaux » Marduk à Babylone et Assur en Assyrie prennent la position de dieu souverain, à la place d'Enlil. Il s'agit des endroits où les précipitations sont inférieures à 200 mm par an, et par conséquent où il est impossible de cultiver. J.-C. du palais nord-ouest de Nimroud. Au Nord, on trouve d'importants groupes de populations parlant hourrite, langue isolée originaire sans doute du Sud du Caucase. J.-C. British Museum. Les derniers écrits cunéiformes connus datent du Ier siècle de notre ère, et cette écriture disaparaît sans doute peu après, alors que Babylone et Uruk sont désertées. C'est une région très aride, aux précipitations annuelles inférieures à 200 mm, rendant l'irrigation impérative pour l'agriculture. J.-C., les prêtres astronomes babyloniens ont compilé de longues séries de relevés de phénomènes astraux, courant sur plusieurs siècles. Il existe différents moyens de s'en rendre compte, par exemple, en voyant l'irruption massive de noms amorrites aux alentours de 2000 av. C'est une forme de lexicographie : ce sont des énumérations de signes, classés selon un principe pré-défini, et souvent divisées en un nombre variable de colonnes, expliquant un signe ou un terme déterminé. À leur apogée, les rois d'Akkad dominent toute la Mésopotamie, ont vaincu plusieurs cités syriennes dont Ebla, et étendu leur emprise sur une partie de l'espace élamite, dont la ville de Suse. J.-C. British Museum. Le Croissant fertile s’étend du golfe Persique à la vallée du Nil. Tablette V de l’Épopée de Gilgamesh, époque néo-babylonienne (VIe siècle av. J.-C. arrivent les Kassites, un peuple qui vient du Zagros. Les connaissances astronomiques des Mésopotamiens atteignent un très haut niveau durant le Ier millénaire av. J.-C. Pergamon Museum. Pour inscrire les signes, on utilise un calame, généralement taillé dans du roseau, autre matériau courant en Mésopotamie. Ces plis montagneux coupent la région d'Est en Ouest. J.-C.). Ainsi, le Habur a de l'eau toute l'année et un débit assez fort pour être navigable, alors que le Balih a un débit beaucoup plus faible et même s'il a été important, il peut s'assécher. Petite tablette administrative enregistrant un déplacement de bétail pour le compte d'un temple, Girsu, c. 2060 av. Fin du VIIe siècle av. Uruk a été l’une des premières grandes villes de l’histoire du monde. IIe siècle ap. En dessous de 100 mm, on parle de désert. Quoi qu'il en soit, au sortir de cette période, au XVe siècle av. Kudurru rapportant les gratifications octroyées à Shitti-Marduk, chef des chariots de Nabuchodonosor Ier (1125-1104 av. Informations, cartes et statistiques sur les populations et les pays du monde. J.-C.). J.-C. Les premières implantations se trouvent sur les piémonts du Zagros. La plupart ont un espace central (couvert ou pas), d'autres sont constituées d'une suite de salles. J.-C.) apparaissent des villes, phénomène qui se traduit par une augmentation du nombre de bâtiments, la production de céramique et la présence de temples et donc l'existence d'un clergé. Ainsi, la direction globale de leurs tracés est à peu près identique. Le Babylonien Nabopolassar est le principal bénéficiaire de la chute de l'Assyrie, et laisse à son fils Nabuchodonosor II (605-562) le soin d'assurer la prise de contrôle des régions occidentales de l'empire assyrien, convoitées par les Égyptiens, où il mate plusieurs révoltes (dont celles de Juda qui se soldent par la déportation de l'élite judéenne en Babylonie). Où situer la limite finale à l'histoire mésopotamienne ne fait pas l'objet de consensus : certains s'arrêtent à la conquête de l'empire néo-babylonien par le roi perse Cyrus II en 539 av. La Mésopotamie a vu l'élaboration de ce qui est actuellement considéré comme le plus ancien système d'écriture au monde. Les temples les plus importants disposent de grandes dépendances, en fonction de leur richesse économique et de l'importance numérique de leur personnel. Certains ont donc proposé de parler d'« économie domaniale »[75]. Il s'agit d'activités pratiquées par une petite partie de la population. Après une crise de croissance d'un demi-siècle environ l'État assyrien entame à partir de Teglath-Phalasar III (745-727) une évolution avec la constitution de provinces qui marquent la volonté d'une domination plus stable et durable sur les régions soumises. Le vin est désigné par le terme Karanu et les autres alcools par celui de Sikanu. Le peuplement de l'espace rural est très mal connu car peu de sites ruraux ont été fouillés, et que les textes les documentent du point de vue des institutions urbaines, ce qui introduit un biais faisant qu'on les étudie surtout sous l'angle des relations villes-campagnes. On peut donc diviser cet espace en deux ensembles, oriental et occidental. Plus large, parce que les civilisations de la Mésopotamie ont toujours été liées à celles des régions voisines, de l'espace syrien et levantin, de l'Anatolie, du Caucase, du plateau Iranien, et aussi des rives du golfe Persique et de la péninsule arabique. J.-C., elle connaît un développement rapide que ce soit dans la démographie, les institutions, l'agriculture, les techniques ou les échanges. La « Reine de la nuit » (Ishtar ? British Museum. Le plus ancien village mis au jour dans le Sud mésopotamien, Tell el-Oueili, est contemporain[28]. J.-C., mais cela correspond à une réalité démographique et culturelle plus ancienne, puisque même avant cette époque les pays situés au nord de Nippur, jusqu'en Haute Mésopotamie et en Syrie, sont dominés par des populations parlant des langues sémitiques très proches[59]. Le climat antique de la Mésopotamie était grossièrement similaire à celui observé au XXe siècle[21]. J.‑C.[74]. J.-C. qui produisent des vêtements et étoffes que peuvent ensuite vendre leurs maris. Programme des Nations unies pour l'environnement, « Irak : les marais de Mésopotamie presque à moitié restaurés », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Géographie_de_la_Mésopotamie&oldid=164635689, Article manquant de références depuis janvier 2019, Article manquant de références/Liste complète, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Proche-Orient ancien/Articles liés, Portail:Civilisations asiatiques/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Babylonie: partie méridionale de la Mésopotamie dont Babylone était la ville principale. Les résidences classiques peuvent avoir un étage. Les groupes d'origine nomade occupent une place importante durant toute l'histoire mésopotamienne (Amorrites, Kassites, Sutéens, Gutis, Araméens, Arabes etc. L’homme commence à construire des villages pour s’installer près de ses champs. Notre vocation est d'informer les internautes sur le monde et les populations qui y vivent, par le biais de fiches pays synthétiques, de statistiques, de cartes d'actualités, d'articles ponctuels, le tout dans divers domaines touchant l'humanité. Entre ces deux zones, les conditions de vie sont différentes. La période finale des dynasties archaïques est mieux documentée, en premier lieu grâce aux textes et objets d'art exhumés sur le site de Tello, l'antique Girsu, ville appartenant au royaume de Lagash. Tablette relative à un litige juridique sur de l'orge, provenant d'Uruk et datée du règne de Nabonide (544 av. J.-C.)[161]. Des stèles perforées sculptées, représentant aussi des scènes pieuses, sont une autre forme d'art votif caractéristique de la période[153]. Statue d'un personnage masculin en posture d'orant, Tell Asmar, Metropolitan Museum of Art. ou d'arbres fruitiers (grenadiers, figuiers, pommiers, etc.). Les premières sont généralement organisées autour d'une acropole ou citadelle, souvent sur un promontoire naturel (mais surélevé avec le temps et l'accumulation des occupations humaines), en général sur une bordure de la ville. Vers 2340 av. La culture mésopotamienne exerce une grande influence dans le reste du Moyen-Orient, indiquée notamment par la diffusion de l'écriture cunéiforme, couramment utilisée en Iran, en Anatolie et au Levant. L'orfèvrerie est assez peu représentée pour les mêmes raisons que la métallurgie, mais des bijoux de grande qualité ont été mis au jour, en particulier dans les tombes royales d'Ur (v. 2500 av. Ainsi, la plaine est mise en valeur avec l'irrigation, ce qui suppose une organisation du travail. Cependant la ville n'est jamais vraiment conceptualisée à cette période, la terminologie ne connaissant que des termes généraux pour définir les agglomérations, uru en sumérien et ālu(m) en akkadien, qu'il s'agisse de ce que nous caractériserions comme des villes ou des villages. Sceau-cylindre et impression, représentant une scène d'« épiphanie » avec Enki/Ea, Ushmu, Utu/Shamash et Inanna/Ishtar. Mais les crises successorales sont monnaie courante, affaiblissant considérablement l'empire après la mort d'Assurbanipal, tandis que les populations d'Assyrie ont sans doute aussi payé un lourd tribut aux guerres incessantes menées dans tout le Moyen-Orient. J.-C., Musée du Louvre. Les populations de Babylonie deviennent également fortement araméisées, mais on y trouve également un autre peuple, les Chaldéens, dont le nom sert aux Grecs de désignation alternative du Sud mésopotamien, la Chaldée[63]. Au IIe siècle avant J.-C., les Parthes reprennent la Mésopotamie au Séleucides. À partir du début du Ier millénaire av. Il existe aussi un clergé féminin, moins nombreux. Plus largement l'interaction avec le divin et sa « manipulation » impliquait un ensemble de rituels et d'objets à caractère magique, qui, combinés avec les chants et les prières, permettaient de combattre un mal dû à une punition divine, à un mauvais génie, des spectres vengeurs ou un acte de sorcellerie commis par un autre humain. Musée du Louvre. Enfin, on trouve quelques secteurs à vigne, dont la culture permet la production de vin pour les élites, mais qui restent très locaux. J.-C. Musée du Louvre. Les quelques ensembles de textes de la période laissent deviner la coexistence de deux groupes ethniques dominants en Basse Mésopotamie, un occupant majoritairement les régions les plus méridionales, le pays appelé durant les époques suivantes Sumer et parlant une langue sans parenté connue, le sumérien, et un autre occupant surtout la partie septentrionale, le pays désigné aux époques suivantes Akkad et parlant une langue sémitique, l'akkadien. Trois types de résidences peuvent être distinguées: celles des gens du peuple, celles des dirigeants (les palais), et celles des dieux (les temples). J.-C., musée du Louvre. Là encore l'expérience impériale finit par connaître la dislocation provoquée par le réveil des autonomies locales, apparemment dans un contexte de crise lié à des intrusions de populations venues du Nord, les Amorrites, et des disettes, même si le coup de grâce semble lui avoir été porté par des troupes venues d'Élam. J.‑C. Les deux peuples, Araméens et Amorites, parlent une langue sémitique ; mais alors que l'amorrite avait disparu au profit de l'akkadien, l'araméen a été adopté par une bonne partie des populations locales. Pour des raisons géologiques (plaine alluviale), la matière de base utilisée pour réaliser des bâtiments en Mésopotamie n'est pas la pierre mais l'argile. J.‑C. Début du IIe millénaire av. La Basse Mésopotamie est une région d'agriculture irriguée et toutes les cultures sont liées à l'irrigation. On produit donc de l'orge qui tolère un minimum de salinité. J.-C.)[66]. La céramique apparaît durant la phase suivante, représentée en particulier par le site de Jarmo dans les contreforts du Zagros, et Umm Dabaghiyah dans les régions basses[24]. Le roi bâtisseur : inscription royale de Hammurabi de Babylone (1792-1750 av. J.-C.). Musée du Louvre. Ces vallées sont encaissées. « Badge » en argile d'identification d'un officier du royaume de Lagash, v. 2350 av. J.-C.). J.-C. La présence humaine est attestée en Mésopotamie du Nord à partir du Paléolithique moyen, sur le site de la grotte de Shanidar, dans l'actuel Kurdistan, où ont été exhumées des sépultures de Néandertaliens (époque moustérienne). J.-C.). (Mari, Eshnunna, Larsa) peuvent mobiliser entre 10 000 et 60 000 hommes, et au VIIIe siècle av. Au nord de la côte se trouvent des ruches qui produisent du miel, destiné à sucrer les aliments. Vers la fin du IIIe millénaire av. Cette période est caractérisée par l'affirmation de souverains parvenant à occuper temporairement une position hégémonique sur le Sud[34]. Les épées plus longues et légères font leur apparition à la fin du IIe millénaire av. IIe siècle ap. Pour cela on avait recours à plusieurs méthodes reposant sur les divers moyens de communication avec le divin : le foie ou les entrailles d'un agneau sacrifié (hépatoscopie et extispicine), les positions et mouvements des astres (astrologie), les rêves (oniromancie), le jet d'huile dans l'eau (lécanomancie), la fumée d'encens (libanomancie), etc. Il y a en effet un progrès très net de l'araméen qui devient la langue unanimement parlée au Moyen-Orient. Au début du XVIIIe siècle av. Plus tard, l'empereur Septime Sévère arrachera définitivement la Mésopotamie du Nord aux Parthes lors de ses campagnes de 195 apr. Statue du roi Sanatruq Ier de Hatra. Ur, v. 2000-1600 av. De ce fait, ils sont souvent décrits en terme péjoratifs par les lettrés urbains. Pergamon Museum. Par la suite de nouvelles domestications et pratiques agricoles ont été mises en place, avec le développement de l'arboriculture et de l'horticulture (notamment le palmier-dattier pour ce qui concerne la Mésopotamie méridionale) et dans l'élevage avec ce qui a pu être dénommé comme des « produits secondaires », c'est-à-dire renouvelables, reposant sur l'utilisation de la force animale (traction des araires, transport, en particulier grâce à la domestication de l'âne) et des produits tels que le lait, la laine, les poils, phénomène qui s'est sans doute étalé sur plusieurs millénaires jusqu'au IVe millénaire av. J.-C., l'opposition géographique et culturelle entre Basse et Haute Mésopotamie s'est complétée d'une division politique, entre deux États dominants ces ensembles, sans être pour autant rivaux. La domination des dynasties grecques (hellénistiques) et parthes accompagne la fin de la culture mésopotamienne antique, illustrée par la disparition de l'écriture cunéiforme dans les premiers siècles de notre ère. La plupart des royaumes de la période sont dominés par des dynasties dont les fondateurs sont des Amorrites, peuple ouest-sémitique venu des marges syriennes de la Mésopotamie, surtout présent au Nord, mais leur expansion au Sud en fait l'élément majeur de la sphère culturelle syro-mésopotamienne de l'époque. Mésopotamie. Cela est illustré les nombreuses déportations de vaincus entreprises à l'échelle de l'empire, la mise en place d'un réseau de provinces et de communications plus efficace, l'érection de capitales de plus en plus vastes manifestant la puissance de l'empire, et en fin de compte la mise en place de rapports politiques et culturels plus intenses entre ce centre et les périphéries qu'il domine[67]. Ils pratiquaient le martelage à froid de feuilles de métal permettant de réaliser de la vaisselle en or, argent ou cuivre, et la fonte dans des moules, notamment suivant la technique de la cire perdue (illustrée par une remarquable statue de monarque de la période d'Akkad provenant de Ninive), employée pour réaliser des sculptures (généralement en cuivre ou en bronze, parfois en or) mais aussi des armes d'apparat, bijoux, amulettes et autres objets précieux ou magiques (voir plus bas)[163]. Elles comprennent d'abord un ensemble de textes rangés dans la catégorie des sagesses (ou littérature sapientiale), qui peuvent être des recueils de proverbes (Instructions de Shuruppak), de débats savants (des « tensons », caractéristiques de la littérature en sumérien) ou des récits argumentés plus élaborés rappelant le Livre de Job (Ludlul bēl nēmeqi, « Je loue le Seigneur de sagesse »). IXe siècle av. Inscription du roi babylonien Adad-shuma-usur (1216-1187 av. Enfin, les Hourrites, qui viennent quant à eux des montagnes du nord et du nord-est. Parmi les mythes sumériens les plus élaborés, on peut citer Lugal-e (« Ô Roi ! J.-C.), qui voient l'apparition d'habitats communautaires, la céramique peinte, et également les premières traces d'une agriculture irriguée en Mésopotamie centrale (Choga Mami)[26]. Un devin et son assistant préparent un animal en vue d'un sacrifice divinatoire. Privés de liberté juridique et économique, ils sont considérés comme des objets, au service de leur maître. On retrouve des traces de cette révolution à Jebel Auda et Habuba Kabira. Ils permettent de mieux connaître la situation économique et sociale du pays sumérien où elle se trouve, dominée par de grands domaines gérés par des temples sous le contrôle de la famille royale, et sa situation politique, celui d'un royaume couramment engagé dans des conflits frontaliers avec son voisin, l'État d'Umma-Gisha, et parfois d'autres royaumes de Basse Mésopotamie voire au-delà (notamment en direction du Sud-ouest iranien, le pays appelé Élam). Il y a un certain nombre de fleuves côtiers parallèles aux chaînes de montagne sur la côte méditerranéenne, avec l'Oronte, le Litani, le Jourdain. British Museum. À l'est, la cité d'Assur semble également prospère mais rien n'est connu sur les événements politiques[35]. Tablette décrivant le déroulement de la fête-akitu du Nouvel An de Babylone, copie de la fin du Ier millénaire av. Cependant les objets en métal connus sont peu nombreux, car ils ont en général été refondus dans l'Antiquité[164]. [133] Les lettrés mésopotamiens ont développé au fil du temps des textes techniques de plus en plus complexes, que les historiens désignent comme des « séries ». C'est l'époque de l'« effondrement » de l'âge du bronze récent, qui voit de grands bouleversements se produire dans tout le Moyen-Orient, en particulier en Anatolie où le royaume hittite est détruit, et au Levant où de nombreuses cités subissent également des destructions. De ce fait la question de savoir s'il ne fallait pas plutôt parler de civilisations ou cultures mésopotamiennes a parfois pu être posée, même si la dénomination de civilisation mésopotamienne est généralement conservée[14]. Capitale politique du royaume d’Hammurabi (1792-1750), elle devient la plus grande ville de Mésopotamie au Ier millénaire av. British Museum. J.‑C. J.-C.), rédigée sur un cône d'argile, commémorant la reconstruction de la muraille de Sippar de Shamash. Du grec « pays entre les deux fleuves », la Mésopotamie est une région de l’Asie située entre le Tigre et l’Euphrate (l’actuel Irak) qui fut entre le VIe et le Ier millénaire av. Le roi et les élites : Nabû-apla-idinna de Babylone (888-855 av. J.‑C.[97]. J.-C. British Museum. Le roi de justice : tablette du Code d'Ur-Nammu (v. 2112-2194 av. Le premier, situé à l'extrême sud du delta mésopotamien, est occupé majoritairement par une population parlant le sumérien, un isolat linguistique[56], et qui a eu une importance primordiale dans l'émergence de la civilisation mésopotamienne[57]. La séparation que l'on effectue entre astronomie et astrologie est inconnue des Anciens mésopotamiens, comme pour beaucoup d'autres peuples avant l'époque moderne. Musée d'Alep. Sceau-cylindre avec impression, inscrit avec une prière à la déesse Ninsun. On produit de la bière ou de l'alcool à partir des dattes. qui se retrouvent notamment dans l'impressionnant matériel funéraire des tombes royales d'Ur (v. 2500 av. Pergamon Museum. Fragment de l'inscription commémorative de la Stèle des vautours, v. 2400 av. www.kelkoo.fr. La production écrite mésopotamienne qui nous est parvenue est constituée en grande majorité de textes de nature administrative et comptable. J.-C.) a ainsi vu la réalisation de statuettes en albâtre rappelant celles modelées dans de l'argile à la même période. J.-C. Pergamon Museum. Des villages d'agriculteurs existaient, mais le critère de la taille ne permet pas forcément de les distinguer car de petits sites peuvent avoir des attributs « urbains » (murailles, temples). J.-C., Penn Museum. J.‑C. Histoire synchronique, texte historiographique. En 198, l’empereur romain Septime Sévère prend la Mésopotamie du Nord. Au Ier millénaire av. Elle rappelle la migration des Amorrites. J.-C.), et pourrait donc remonter à cette époque. Période parthe (v. IIe siècle) Pergamon Museum. La Mésopotamie est structurée autour des deux fleuves à qui elle doit son nom, l'Euphrate à l'ouest, et le Tigre à l'est. Cet aspect dual devait marquer la suite de l'histoire mésopotamienne, car si le sumérien n'est plus parlé aux alentours de 2000 av. On pouvait faire des classements d'archives administratives, mais aussi de production littéraire savante, comme dans le cas de la prétendue « Bibliothèque d'Assurbanipal », trouvée à Ninive, en fait plusieurs fonds de tablettes de palais et de temple. [87] Des animaux et plantes ont continué à être intégrés à l'agriculture mésopotamienne par la suite, essentiellement des apports extérieurs tels que le sésame au IIIe millénaire av. J.‑C. Les nomades constituent parfois un danger pour les sociétés sédentaires : leur mode de vie assez précaire les rend plus fragiles aux coups durs (notamment climatiques), ce qui les pousse souvent à se faire pillards en période de crise. J.-C.). Musée national d'Irak. Le désert quant à lui n'est pas exploitable. Pendentifs à motifs animaliers en lapis-lazuli, argent et cornaline, provenant du Palais Nord de Tell Asmar. Metropolitan Museum of Art. Sceau-cylindre en hématite avec son impression sur argile, représentant des griffons et des ibex disposés de façon symétrique autour d'un disque ailé, type « élaboré » du Mittani, v. 1400-1300 av. Les tablettes cunéiformes étaient entreposées dans des endroits prévus à cet effet dans les bâtiments où ils étaient rédigés. par une phase de régionalisation culturelle, marquée par le recul de l'influence méridionale (période de Djemdet-Nasr dans le Sud, Ninive V dans le Nord, culture de la « céramique écarlate », Scarlet Ware, dans la Diyala)[33]. J.-C.) rédigée sur un cône d'argile, commémorant la reconstruction de la muraille de Sippar de Shamash. J.-C.). Cette culture s'étend en direction du Nord durant les derniers siècles du VIe millénaire av. On y cultive le sésame et le lin (essentiellement pour l'huile). J.‑C. Le terme de « Mésopotamie » est à nouveau utilisé de manière officielle au XXe siècle, lorsque le traité de Sèvres confie au Royaume-Uni un Mandat de la Société des Nations lui confiant l'administration de l'ancienne province de l'Empire ottoman. J.-C.) ou de Naram-Sin (2254-2218 av. J.‑C. s'appuient sur une base de fantassins protégés par des boucliers et armés de lances, de dagues ou de haches, disposés en une sorte de phalange, les chars lourds venant en appui. Plusieurs régions mésopotamiennes disposent également de pierre, notamment au nord comme l'attestent les décors sculptés des palais assyriens. Les Mésopotamiens mettent au point le principe de la division de la voûte céleste entre douze signes du Zodiaque, qui sont sensiblement les mêmes que les nôtres. Au Nord, c'est le Mittani, dont le cœur se trouve dans le triangle du Khabur (sa capitale principale, Wassukanni, n'a pas été localisée). J.-C. un remarquable foyer de civilisations. Aux époques récentes, elles peuvent comprendre plusieurs dizaines de tablettes et des milliers d'entrées[132] Les corpus de textes savants sont aussi constitués de textes techniques destinés à l'apprentissage et l'exercice de certaines fonctions, avant tout rituelles (chants liturgiques, divination, exorcisme, magique), mais aussi mathématiques, juridiques, etc. J.-C.) voit le développement d'une statuaire, servant pour représenter le pouvoir politique (le « roi-prêtre »), et une première forme de narration sur bas-reliefs apparaît sur le vase d'Uruk, représentant sur plusieurs registres une procession d'offrandes tournées vers une divinité (sans doute la déesse Inanna)[151]. Les femmes mésopotamiennes sont subordonnées aux hommes sur le plan juridique, d'abord à leur père puis à leur mari, et cette situation tend à s'accentuer avec le temps, en particulier dans les recueils juridiques du IIe millénaire av. J.-C) commémorant la restauration de l'Ekur, grand temple du dieu Enlil à Nippur. J.‑C. Vers le XVIIe siècle av. Cette population pratique un nomadisme de type pastoral, se déplaçant avec ses troupeaux, mais il est courant qu'une partie de la communauté cultive des champs et occupe des villages au moins une partie de l'année : on parle donc plutôt de « semi-nomadisme ». qui est une période de fragmentation politique durable, cette activité diplomatique étant bien documentée grâce aux archives de Mari (début du XVIIIe siècle av. De nos jours les deux fleuves fusionnent pour former le Chatt-el-Arab qui se jette dans le Golfe, mais durant l'Antiquité le littoral était situé plus au nord et a progressé vers le sud avec l'accumulation des dépôts d'alluvions. J.-C. Metropolitan Museum of Art. Exceptionnellement, les briques sont cuites dans des fours, ce qui les rend extrêmement solides, alors que celles en argile crue ont tendance à s'effriter. J.‑C. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies. J.-C., Musée national d'Irak. En revanche la situation politique du Nord est moins bien connue, même si elle est éclairée par les archives de la cité syrienne d'Ebla, datées elles aussi de la fin de la période : les deux grandes puissances de la Haute Mésopotamie occidentale sont alors Nagar (Tell Brak) dans le triangle du Khabur et Mari sur le Moyen Euphrate, cité fondée au début de la période. Il en existait une grande variété, comme les « chants pour calmer le cœur (d'un dieu) » ou les prières « à main levée », geste habituel de prière en Mésopotamie. • La Mésopotamie correspond à la zone de plaine située entre les fleuves Tigre et Euphrate.En grec, son nom signifie d'ailleurs « la région entre les fleuves ». British Museum. Le début du IIe millénaire av. En fonction de la tâche à accomplir lors des rituels, diverses spécialisations existent. J.-C. − Ier siècle apr. J.-C. C'est la période des premiers villages du Nord mésopotamien (Qermez Dere, Nemrik, M'lefaat)[23]. La médecine mésopotamienne est difficilement dissociable des pratiques curatives relevant de la magie et de l'exorcisme, qui étaient toutes imbriquées. Près de la Méditerranée il y a un climat méditerranéen, dont les caractéristiques sont des précipitations concentrées l'hiver, des hivers doux et des étés chauds et secs. British Museum. et les présents des dévôts pourvoient à ces besoins. On trouvait également des hameaux, des fermes isolées et des sortes de centres d'exploitation et d'administration, les « tours » (dimtu(m)) ou « forts » (dunnu), certains étant fortifiés[86]. Cela va de l'apport d'eau pour l'irrigation, à des destructions importantes qui obligent à remettre en état le réseau d'irrigation. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Plus on va dans les terres et plus elles diminuent. J.‑C. En hiver, il y a des différences sensibles. Au IIIe millénaire av. J.-C.). En les interprétant, ils établissent des éphémérides pour tous les astres observables, et réussissent presque à prédire des éclipses, dont ils ont repéré l'aspect cyclique. Début du VIIIe siècle av. Au Nord la vigne devint une culture spéculative[93]. J.-C. Pergamon Museum. En pratique, cette légitimité divine coexiste en effet avec une légitimité dynastique, les rois se succédant de père en fils. Les riches particuliers possèdent de grands troupeaux qu'ils confient à des entrepreneurs et qui tiennent des comptes, ce qui laisse des traces. Le système d'écriture est alors très simple, enregistrant des informations basiques, et les signes ont souvent un aspect pictographique et renvoient à des choses ou des idées (logogrammes ou idéogrammes). Néanmoins cette experience de conquêtes ne dure pas, l'emprise d'Akkad se relâchant rapidement, d'abord au Nord, puis dans les provinces méridionales où elle a toujours fait face à des résistances, notamment des révoltes indiquant que les particularismes locaux n'avaient pas été éteints. J.-C. Musée du Louvre. C'est également au cours de cette période que se produit la révolution urbaine. Au contraire, le sud est plus difficile pour l'homme et est une zone de transition avec la steppe. J.-C., musée du Louvre. Les steppes s'étendent autour de la vallée du moyen Euphrate. Seule une minorité de la population est alphabétisée. Ces multiples strates composent ce qu'on appelle aujourd'hui la civilisation davantage que les civilisations de l'ancienne Mésopotamie. Ces bas-reliefs sont associés aux fameux taureaux et lions androcéphales ailés, et parfois à des lions, génies assurant une protection magique aux édifices. C'est une plaine extrêmement plane, formée par l'accumulation des alluvions charriés par les deux fleuves, où se forment de nombreux bras de fleuve et espaces marécageux formant un vaste delta à son extrême-sud. Leur niveau d'écriture est simple, reposant avant tout sur des logogrammes et des signes numériques. J.‑C. J.‑C. J.-C. on associe des objets de pierre à du cuivre. Aux images sont souvent associées des inscriptions permettant d'identifier leur possesseur, qui prennent parfois la forme de prières assez longues. Metropolitan Museum of Art. Celles qui ne répondent pas à ces caractéristiques ne sont pas des dignes représentantes de la gent féminine et de la féminité, et s'exposent à des critiques et punitions[119]. La cité d'Assur n'est pas une puissance politique, mais ses marchands entretiennent un lucratif commerce avec l'Anatolie, où ils se fournissent en métaux qu'ils importent en Mésopotamie (période paléo-assyrienne)[40].

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