Après l'indépendance grecque, la Grande-Bretagne offrit au nouveau roi Othon Ier des moulages en ciment. Des interprétations diverses ont été proposées pour les frises nord et sud. Puis la procession se divise en deux groupes, l'un sur le côté nord, l'autre sur le côté sud. J.-C.). À l'aide de la littérature antique, il est possible d'identifier les divers personnages présents sur la frise. Ils réussirent à obtenir une interprétation libérale du firman par les autorités locales, qui furent aussi grassement payées. J.-C. Les plaques de la frise sud représentant des bovins menés au sacrifice inspirèrent tout au long de l'histoire, et ce dès la céramique antique avec par exemple une œnochoé du peintre de Dinos datant de 420 av. J.-C.. La pose de la figure Ouest 15 (plaque XIV), essayant de calmer le cheval cabré, évoque les représentations les plus courantes de Marsyas, par Myron, mais aussi sur des vases[41]. Les échafaudages étaient de toute façon nécessaires aux finitions peintes qui ne pouvaient être faites qu’in situ. Elle portait à la statue d'Athéna Polias (un xoanon conservé dans l'Érechthéion) un nouveau péplos brodé[10]. Il rencontra la concurrence de Lord Aberdeen qui tenta d'acheter pour sa collection personnelle ce qui restait de la frise sur le Parthénon en 1806[152]. En parallèle, Louis Ier de Bavière déposa dans une banque londonienne une somme destinée à acheter les marbres si le gouvernement anglais devait les refuser[160]. La Grèce connait une explosion du tourisme depuis quelques années et voudrait bien profiter d'avantage d tourisme en proposant une frise complète un conflit politique ancré dans l'histoire En 2014, L'UNESCO devient médiateur dans l'affaire des frises La frise siphnienne contient des éléments qui sont repris sur la frise du Parthénon : une seule figure en coin, tournée vers la frise qui se déroule ; les chars et apobátai (pluriel d’apobátês, soldats en armes montant et descendant du char, même si sur la frise les apobátai n'ont ni armes ni bouclier) ; les dieux assis représentés plus grands que les mortels. Dix génisses sont les seuls animaux menés au sacrifice représentés sur la frise sud[70],[48],[65]. Les sculptures du Parthénon subirent le vandalisme chrétien, avant même la crise iconoclaste : de nombreuses métopes et des éléments des frontons furent détruits, parfois irrémédiablement. Cependant, la décision de sculpter une frise ionique semble avoir été tardive, certaines des architraves ayant déjà les gouttes liées aux triglyphes[23]. La frise fit ensuite sentir son influence artistique à Rome surtout à l'époque d'Hadrien, l'empereur philhellène. L'« Arès Ludovisi », copie romaine d'un original grec (IVe siècle av. Il semblerait qu'il n'y ait aucun musicien au sud, mais plutôt quatre jeunes hommes portant des objets rectangulaires (des tablettes, des pinax ? Elles se poursuivent de l'une à l'autre, en continuité, à l'exception des éléments « uniques », comme la tête des cavaliers qui ne sont pas divisés. Céramique - Céramique grecque antique. Les lexicographes précisent que Pandrose fut la première personne à tisser des vêtements de laine (allusion au péplos)[92],[116]. Date de la frise des panathénées, en arrière de la colonnade : la La question de la restitution des « marbres d'Elgin » se posa alors sérieusement, même si le Prince-Régent y était opposé. J.-C. L'abside paléochrétienne fut remplacée par une nouvelle abside plus grande. La frise est située sur la face externe du mur qui délimite le naos,salle où se trouvait la statue d'Athéna (et … Ensuite, Arès est assis dans une position détendue ; un fragment de sa lance subsiste le long de sa cheville ; le reste devait être peint. Sur la frise est, les héros éponymes sont quatre au nord et pourraient être les quatre rois légendaires d'Athènes héroïsés. Enfin, cavaliers et apobátai peuvent aussi faire référence aux concours mêmes qui se déroulaient lors des Panathénées, peut-être sur l'Agora pour les évolutions de cavalerie, comme semblent le suggérer diverses inscriptions[62],[90],[63],[98],[99]. Les employés d'Elgin avaient pour mission première de peindre et mouler les antiquités d'Athènes, et en second lieu d'en acheter. Construit quelques ... Les décorations de la statue ont repris en bref, ceux de frise le temple qui abritait. Cela nécessita des adaptations de la part des sculpteurs : les chevaux sont représentés plus petits, trop petits même pour leurs cavaliers, tandis que les dieux sont un tiers plus grands que les mortels. Les derniers blocs sculptés auraient été ceux de la frise est, terminés vers 438 av. La tradition pourrait avoir changé entre le moment où la frise fut sculptée et le moment où les sources écrites ont été rédigées[104]. Les traces laissées par le compas sont encore visibles pour les roues des chars. 5ème/6ème s. apr. Il s'agit d'une frise ionique sur un bâtiment dorique[16],[19]. Dans ce cas cependant, il semblerait que ce furent plutôt les dessins de Stuart et Revett qui furent copiés et non les marbres eux-mêmes[181]. Les personnages à pied pourraient être au nombre de dix-huit au sud contre seize au nord. Elle se déplace de la même façon en parallèle des deux côtés du bâtiment. Selon Aristote (dans sa Constitution d'Athènes, 60), dix magistrats athlothètes étaient chargés de l'organisation des Panathénées, ce qui comprenait la responsabilité de faire tisser et broder le péplos et de faire fabriquer les amphores récompensant les vainqueurs des jeux. Ils sont les seuls personnages non-divins de la frise à ne rien faire : ils semblent discuter, pour certains appuyés confortablement sur une canne ; leur identification et leur nombre même posent des problèmes[48],[62],[77],[78],[71],[73],[79],[80]. Cette dernière aurait, via divers vases attiques, inspiré à John Keats le vers « that heifer lowing at the sky » dans Ode on a Grecian Urn[70],[185]. Un certain nombre de vases, datés des alentours de 430 av. (, Il existe aussi des colonnes ioniques dans l’. La scène centrale de la frise côté est pose des problèmes d'interprétation, d'abord parce qu'il manque un certain nombre d'objets de bronze, perdus et dont ne restent que les trous de fixation, mais aussi parce qu'il n'existe aucun autre exemple de ce type de scène dans l'iconographie grecque antique[84],[48],[74],[81]. L'un d'entre eux, le Mentor, navire personnel d'Elgin, coula en septembre 1802 dans le port de Cythère, avec à son bord dix-sept caisses de « marbres » contenant entre autres quatorze plaques de la frise (et un trône de marbre offert par l'archevêque d'Athènes aux beaux-parents d'Elgin)[148],[149],[150]. Toute trace de peinture a aujourd'hui disparu. Les occupants ottomans de l’Ac opole ses ont t ouvés à court de munitions. La question qui se pose alors est de savoir qui est héroïsé. À cette époque, un sculpteur fit même un modèle réduit de la frise[183]. Plus au centre se trouvent Athéna et Héphaïstos. Les visages sont très peu expressifs, voire sans expression, même si cela pourrait signifier leur recueillement religieux[54]. Elle remplacerait toutes les statues brisées, comme le Parthénon remplacerait le pré-Parthénon brûlé. Le sacrifice humain étant devenu un interdit de la religion grecque antique, il semble donc surprenant d'en trouver un au centre d'un des éléments clés du décor du principal bâtiment à vocation religieuse de l'Acropole[119]. Dernière modification de cette page le 8 janvier 2021 à 13:55. Cela expliquerait l'absence des alliés, car la ligue de Délos n'existait pas encore[113]. Déméter est ensuite représentée : la main droite sous le menton est son geste de deuil pour sa fille Perséphone disparue[N 12] ; sa main gauche tient la torche, tournée vers le bas, qui l'éclairait dans sa quête de sa fille. Les sculptures ont ensuite été réalisées par plusieurs sculpteurs. Par exemple, la plaque XII (char, frise nord) est connue par un dessin attribué à Carrey et un autre de James Stuart (1751-1753). Dans un article de 1963, R. Meiggs[Article 27] s'interroge sur la présence d'un élément décoratif ionique, la frise, sur un bâtiment d'ordre dorique, le Parthénon[N 23]. À l'ouest, la plaque de référence est celle du coin nord-ouest (magistrat) numérotée I, jusqu'à XVI au coin sud-ouest. Le double cortège pourrait, selon Burkhardt Wesenberg[Article 10], être le symbole des Panathénées anciennes, au nord, du temps des quatre tribus et des Panathénées nouvelles, au sud, depuis les réformes de Clisthène et l'institution des dix tribus[14],[100]. Groupe masculin, frise est (British Museum). Après leurs victoires de Salamine et Platées, les Athéniens auraient juré de ne pas achever les temples détruits, mais de les laisser tels quels, en souvenir de la « barbarie » perse[2],[3]. D'ailleurs, en 454 av. Il y a au total 115 plaques. À partir de 556 av. Des archéologues et spécialistes de l'art antique contestent que la frise ait été sculptée au sommet des murs[Article 5],[35]. La procession part du côté ouest où sont représentés les préparatifs. Au contraire, pour Lisa Maurizio[Article 32] et Robin Osborne[Article 33], la frise est l'affirmation des valeurs aristocratiques : une cérémonie religieuse ancienne, remontant avant l'instauration de la démocratie et durant laquelle, comme sur la frise, l'idéal aristocratique du kalos kagathos est célébré. Il semblerait que la frise présentait toute la société de la cité d'Athènes qui pouvait facilement s'y reconnaître, à l'un des moments les plus importants de la vie civique et religieuse : la célébration de la fête religieuse la plus importante en l'honneur de la déesse tutélaire de cette même cité[92],[93]. Aussi, lorsque Joan Connelly proposa une interprétation alternative, avec la représentation d'un mythe ancien et d'un sacrifice humain[Article 9], elle rencontra un grand succès[89]. J.-C. et rappelant la frise, ont été produits par Polygnote et son atelier, par le peintre de Cléophon ou le peintre d'Achille. Ces diverses tentatives ont été résumées dans, La courbe du cou du cheval (Ouest XII) rappelle celle du cheval de Séléné sur la métope nord, Le chiton d'Iris sur le fronton ouest fait penser à celui de l’, Annali dell'Istituto di corrispondenza archaeologia, Jahrbuch des Deutschen Archäologischen Instituts, frise du palais d'Apadana (de Darius à Persépolis), reconquête de l'Égypte par les Britanniques, premières années qui suivirent son indépendance, base du groupe statuaire de Domitius Ahenobarbus. La représentation de la cavalcade est moins détaillée que de l'autre côté du bâtiment (avec des exceptions : la plaque III et celle des chevaux au galop avec les chars sont de très grande qualité). La frise du Parthénon, 160 m de marbre sculpté au Ve siècle avant notre ère parait la partie intérieure du monument jusqu’au début du XIXe siècle quand Thomas Bruce, plus connu sous son titre de Lord Elgin, l’a méthodiquement démontée et transportée à … Enfin, pour Joan Connelly[Article 9], les dieux tournent le dos à la cérémonie car il s'agirait d'un sacrifice humain[76]. Tous les dieux sont assis sur des tabourets à quatre pieds (diphroi), sauf Zeus sur son trône. Cette version traditionnelle simple n'empêche cependant pas des niveaux de lecture plus complexes[48], même si les buts premiers du décor étaient d'être compris par les spectateurs et de célébrer la divinité. Il évoque toutes les sculptures du Parthénon, les appelant « preclaris imaginibus » (« très nobles images ») et considère qu'elles représentent les « victoires des Athéniens du temps de Périclès ». Cette décision eut pour conséquence la nécessité d'extraire de la carrière des plaques de marbre beaucoup plus longues (jusqu'à 4,43 mètres) que pour des métopes et triglyphes[21]. La frise représenterait celle qui se déroulait tous les quatre ans à l'occasion des grandes Panathénées, avec, à l'ouest, les préparatifs au Pompeion, puis sur les côtés nord et sud, la progression le long de la Voie Sacrée et une arrivée sur l'Acropole à l'est du bâtiment[13],[14],[79],[15],[90]. Martin Robertson[Article 12] et Susan Rotroff[Article 13] voient Est 18 et 19 comme des magistrats, mais pas Est 47 et 48. Là-bas, ils ont été préparés aux dimensions nécessaires avant d'être transportés et mis en place au-dessus de l'architrave ou en haut des murs du sékos pour les côtés[22]. L'archéologue américaine Joan B. Connelly propose en 1996 une interprétation[Article 9] liée à un autre mythe fondateur. Ces sculptures ont été réalisées par plusieurs artistes, placés sous la direction d'un seul, pour assurer la cohérence de l'ensemble. Elle est placée à 12 mètres de hauteur; elle est de plus assombrie par le manque de lumière créé par l'espace existant entre le mur et la colonnade extérieure du Parthénon. Dès lors, une Athéna non armée, selon certaines interprétations, serait « Athéna erganè », patronne des travaux féminins, ce qui serait adapté à un contexte de remise d'un tissu brodé[77]. Cependant, le mélange des ordres dans un même bâtiment n'était pas rare alors[111]. L'illusion de la perspective est due à la profondeur du bas-relief qui s'accentue selon l'éloignement du cheval. Par ailleurs, la parade d'hoplites ainsi que les alliés ne sont pas représentés, alors que les chevaux et chars occupent les deux tiers de la frise[104],[14],[100],[89]. Ces dernières s'accompagnaient de concours sportifs et musicaux, de spectacles équestres, d'un concours de beauté masculine et même d'une régate en baie du Pirée. (, Donnant lieu plus tard à la création du terme, Fait prisonnier en France en mai 1803 après la rupture de la. L'organisation de la cavalcade sur la frise sud est claire (dix groupes de six). Guerres, invasions barbares, attaques des Chrétiens et des Turcs apportèrent leur lot de vandalisme et d’incendies. Plutarque (dans sa Vie de Périclès 13.4-9) indique que Phidias a supervisé l'ensemble de la construction du Parthénon et qu'il dirigeait les autres artistes. La frise eut évidemment une influence directe sur les frises sculptées dans les années qui suivirent, en premier lieu celle de l'Héphaïstéion (dit « Théséion »), construit à peu près en même temps. Pour le sékos du Parthénon, hexastyle, cela signifiait au moins dix métopes (cinq de chaque côté au-dessus des porches). Lord Elgin voulait profiter de son ambassade pour « permettre aux Beaux-Arts anglais de faire des progrès »[N 26] et « [permettre] au goût anglais de s'affiner »[N 27]. J.-C. avant d'être sculptés (contrairement aux métopes, sculptées au sol avant d'être positionnées)[25],[22]. La frise quitta son abri souterrain en 1948-1949 pour être réinstallée dans la « Elgin Room », avec le reste des marbres. Par la suite, l'artiste coordonnateur a pu tracer sur la surface un dessin préparatoire, laissant ses assistants réaliser le bas-relief[35],[36]. Le petit livre de François Queyrel, dans une langue claire et agréable, montre que non, et que bien des détails de la fameuse frise des Panathénées dont il fournit un très beau dessin au trait sur une planche en portefeuille restent susceptibles de nouvelles interprétations. Depuis Cyriaque d'Ancône, qui expliquait déjà que les sculptures du Parthénon évoquaient les « victoires des Athéniens du temps de Périclès », nombre d'historiens ont considéré que ce thème était présent dans la frise. Deux articles du début des années 1960[Article 28] suggèrent que la frise pourrait faire référence à un épisode de l'histoire ancienne, mythologique, de la cité. J.-C.[1]. Vénus et Amour dans la loggia de Psyché par Raphaël (1517) rappelle Aphrodite et Éros sur le Parthénon. Les marbres furent installés au British Museum[161]. Le magistrat Ouest 1 rappelle aussi son travail sur la statue de culte dans l'Héphaïstéion[30]. Sa dette totale à la suite de frais occasionnés par sa collection s'élevait à 27 000 livres[N 31] et Flaxman en réclamait 20 000 de plus pour ses travaux[154]. Selon la théorie la plus généralement admise, la frise des Panathénées représente la procession annuelle destinée à offrir un nouveau vêtement (le péplos) à la déesse Athéna. Musée national archéologique d'Athènes. Elle permet aussi de représenter le maximum de chevaux dans le minimum d'espace. Apollon se tourne vers Poséidon pour lui parler. Le Parthénon fut érigé entre 447 et 438 av. Le moulage quasi complet de la Skulpturhalle de Bâle en est un rare exemple[173]. Cependant, la puissance d'Athènes grandit peu à peu, principalement au sein de la ligue de Délos qu'elle contrôlait de façon de plus en plus hégémonique. J.-C. pour réaliser sur le sanctuaire un monument commémorant la victoire athénienne de Marathon. Sa voisine (est VI), un peu plus courte, a une longueur équivalente. En 1993, les derniers éléments de la frise encore en place sur le Parthénon furent déposés et remplacés par des copies, en vue d'être préservés. Zeus est assis à la place d'honneur de ce côté, non pas sur un banc, comme les autres divinités, mais sur un trône (avec dossier et accoudoirs soutenus par un sphinx). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette interprétation place aussi la scène centrale en porte-à-faux avec l'atmosphère joyeuse du reste de la frise. Alcamène, son élève, est aussi évoqué, par exemple pour les dieux de la plaque Est VI.

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