En effet, de telles mesures seraient négatives à long terme mais perçues positivement par les électeurs qui voient leur revenu disponible augmenter à court terme. C'est l'effet volume. C’est le contraire d'une politique d'austérité ou de rigueur. Découvrez les autres cours offerts par Maxicours ! Approche keynésienne. L'efficacité des politiques de relance est controversée. Une politique de relance ou plan de relance est un ensemble de mesures de politique économique, qui s'effectue par des dépenses publiques supplémentaires et de réduction de certains impôts, et donc dégradant le solde public, décidées par le gouvernement d'un pays ou d'une zone économique, dans le but de provoquer une « relance économique », c’est-à-dire une augmentation de l'activité économique et une réduction du chômage lors des périodes de faible croissance ou de récession. Toute tentative de sauvetage du gouvernement est alors dangereuse. L'abondance de liquidités, les faibles taux d'intérêt incitent les agents à mal investir, c'est-à-dire à investir dans des projets peu rentables et/ou risqués. Cette politique consiste, pour l’Etat, à injecter du pouvoir d'achat dans l'économie. Une politique de relance, aussi appelée plan de relance, est une politique économique conjoncturelle qui a pour but de favoriser la croissance. Les politiques de relance keynésienne ont cependant des effets pervers : ® Création de déséquilibres macroéconomiques notamment : • Le creusement du déficit extérieur En effet, si les économies sont ouvertes et que le surcroît de revenu est affecté à la consommation de produits D'inspiration keynésienne, cette politique utilise les dépenses publiques pour soutenir la croissance économique. La crise de 1929 qui débute aux Keynes soutenait en effet l’idée que l'Etat doit intervenir pour régulariser l'a… Terminale STMG Question n° 55 : Quels sont les avantages et les limites d’une politique de relance keynésienne? économiques. monétaire. budgétaire et monétaire. Si ce n'est pas le cas, l'équilibrage du marché transite par une pure hausse des prix. dysfonctionnements sur les marchés. Anne Rovan, « Coronavirus: accord au forceps des Européens sur le plan de sauvetage à 500 milliards d'euros », crise économique mondiale des années 2008 et suivantes, crise économique liée à la pandémie de Covid-19, Plan de relance économique des États-Unis de 2009, Plan de relance économique de la France de 2008, Plan de relance économique du Canada de 2009, Plan de relance économique du Japon de 2008-2009, Plan de relance économique de la France de 2021-2022, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Politique_de_relance&oldid=177788896, Article manquant de références depuis décembre 2008, Article manquant de références/Liste complète, Article avec une section vide ou incomplète, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. La remise en cause des politiques keynésiennes L’évolution du « keynésianisme » Les travaux de Keynes ont influencé un grand nombre d’économistes ultérieurs, qui furent nombreux à se réclamer du keynésianisme. La crise économique liée à la pandémie de Covid-19 en 2020 incite les ministres des Finances de l'Union européenne à parvenir à un accord sur un plan de relance européen, à hauteur de 500 milliards d'euros[3]. Ce dernier phénomène explique l'échec des politiques de relance de la fin des années 1970 et des années 1980, le choc d'offre lié au choc pétrolier ayant conduit les entreprises à limiter l'augmentation de leurs capacités de production, et donc leurs capacités disponibles. En France par exemple, le plan de relance Giscard de 1975 représentait 2,8 points de PIB. Le marché Une intervention de l’état se traduit par des programmes d’investissement massifs et un allègement de la fiscalité dans le but de stimuler la demande quand l’économie ralentit. SES doit rester le seul organe de régulation L'augmentation des revenus ou de l'offre de monnaie ne peut se traduire en surplus de demande que si les agents économiques font preuve d'une certaine confiance dans l'avenir. Différents courants sont apparus : le néo-keynésianisme, la nouvelle économie keynésienne et lepost-keynésianisme. à cette demande en augmentant la production. économique. Une telle politique consiste à stimuler les dépenses publiques dans un pays afin de relancer le niveau de la demande globale. > Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». Il y aurait deux conséquences négatives à long terme des politiques de relance. Cette réaction neutraliserait l'effet de la relance budgétaire. keynésienne est inefficace et peut avoir des effets => Impact sur les importations : Tout d'abord la théorie keynésienne raisonne en économie fermée. En effet, la diminution du taux de rendement des actifs libellés en la devise nationale entraîne une baisse de la demande pour ces actifs, donc une diminution de la demande de cette devise sur le marché des changes. Une économie qui est vivante est une économie qui consomme. > La politique keynésienne et les critiques libérales. Depuis les travaux de Keynes, l'Etat apparaît comme un acteur à part entière dans le système économique. La première critique concerne les politiques monétaires expansionnistes. Ces mesures correspondent à une vision keynésienne du rôle de l'Etat. à des débats très contradictoires. La dernière modification de cette page a été faite le 19 décembre 2020 à 00:11. Cette période de cycle de croissance et de non croissance s'appelle le cycle des a… Né à Cambridge en 1883, d’un père économiste, John Maynard Keynes a d'abord étudié les mathématiques avant de se tourner vers l’économie, domaine dans lequel il a été reconnu grâce à sa critique des mesures strictes prises par le traité de Versailles (Les conséquences économiques de … Brouille des signaux prix et déstabilisation de l'économie, « un succès mitigé : croissance de + 4,4 % en 1976, forte inflation (+11 %) et un gros déficit du commerce extérieur ». Le deuxième numéro de Explique-moi l'économie est consacré à la théorie keynésienne de la politique budgétaire. Néanmoins, à court-terme, c'est l'effet prix qui l'emporte sur l'effet volume. Les politiques de relance économiques sont conjoncturelles et prises généralement lors de circonstances difficiles pour un pays (baisse du taux de croissance, récession) ou lorsque ses capacités de production sont sous-utilisées, par exemple, juste après la crise des subprimes en 2008. ITB Question 55 : Quels sont les avantages et les limites d’une politique de relance keynésienne ? La relance keynésienne prônée par le leader de la « France insoumise » n'est guère adaptée à l’économie hexagonale. Conçue face à la Grande Dépression, l'analyse keynésienne de la relance budgétaire s'appuie sur la situation de l'époque, où un grand nombre d'entreprises tournaient en sous-régime. Ils finissent même par anticiper une accélération du taux d'inflation. Cette thèse est développée notamment par des économistes affiliés à l'école autrichienne comme Ludwig Von Mise ou Friedrich Hayek. Une politique de relance est une politique budgétaire (mesure du … La relance sous la forme d'une politique budgétaire s'appuie sur la théorie keynésienne qui veut que les entreprises embauchent en fonction des besoins, c'est-à-dire de l'activité économique et non en fonction de la variation du prix de la main d'œuvre. En intervenant, Les politiques de relance peuvent faire intervenir la politique budgétaire et la politique monétaire. Source 2020-09-14 16:09:51. En pratique, ces augmentations prennent souvent la forme d'augmentation de différents minima sociaux ou du salaire minimum. néfastes importants en créant des Ainsi, le cours de la devise face aux monnaies étrangères baisse. Une politique de relance Keynesienne ne suffira pas. Dans le cas d'une relance budgétaire, il s'agit d'augmenter la demande interne en augmentant les dépenses de l'État (constructions, investissements,…) ou en augmentant les revenus disponibles des agents (baisse des impôts ou hausse des prestations sociales). SES La politique de relance correspond à l'application de la théorie keynésienne selon laquelle le gouvernement intervient dans l'économie par le biais de certaines mesures qui permettent de relancer l'économie, diminuer le chômage et rassurer les ménages. D'autre part, les monétaristes comme Milton Friedman estiment que la volonté de faire baisser le chômage à court terme uniquement pour se faire réélire peut générer une forte inflation. Il faut également que le supplément de revenu se traduise dans une augmentation de la demande interne, ce qui suppose la croyance par les ménages que leurs impôts n'augmenteront pas pour faire face aux dépenses de l'État. En effet, il y a les périodes d'expansion où la croissance est présente, le chômage est alors faible et les individus peuvent consommer et profiter du fruit de leur travail. Dans le cas contraire, l'effet de l'augmentation du revenu des ménages sur la demande intérieure est restreint. Mais cela Ils sont notamment utilisés dans la période qui suit le premier choc pétrolier, et la fin des Trente Glorieuses. Une telle baisse encourage la demande de crédits par les ménages et les entreprises, et donc stimule l'activité économique. D'abord, celles-ci généreraient une dette publique importante avec les effets d'éviction et plus généralement le risque de panique financière qui y sont associés. A moyen-terme, cette dépréciation augmente la compétitivité-prix de la production nationale donc le solde de la balance commerciale (hausse des exportations et baisse des importations). La demande publique se substitue alors à une demande privée jugée insuffisante. a débouché sur une forte inflation et un Dans ce cas, l'État utilise son pouvoir réglementaire pour augmenter les revenus d'un groupe ciblé de la population. Dans un climat de tension économique où persiste un fort taux de chômage, et où les théories libérales apparaissent comme parfaitement improbable, Keynes apporte une réponse révolutionnaire par sa politique de relance. *Votre code d’accès sera envoyé à cette adresse email. D'autre part, la dégradation du solde extérieur (augmentation des importations à volume des exportations égal) induite par une haute propension à importer contribue négativement à la croissance. Keynésianisme Le keynésianisme est à la fois une école de pensée économique fondée par l' économiste britannique John Maynard Keynes, et le nom générique donné aux différentes écoles de pensées affiliées au keynésianisme. politiques (, b. Les différentes politiques Cette hausse des prix abaisse le coût réel du travail et permet une baisse du chômage à court terme. L’approche est micro économique : Les néo-classiques étudient le comportement des agents économiques individuels rationnels (consommateurs, producteurs). faisant, elles investiront, créeront des emplois Johan Seynaeve est délégué syndical de l’ACOD-Finances d’Anvers et est actif depuis de nombreuses années autour de la demande d’une taxe drastique sur les gros patrimoines. Selon ces auteurs, la manipulation autoritaire des taux d'intérêt brouille les signaux de prix. Les politiques de relance peuvent faire intervenir la politique budgétaire et la politique monétaire. de l’offre ; si l’État relance la En pratique : Quelles sources sont attendues ? Les politiques de relance budgétaires sont-elles efficaces? Pour eux, la politique l’économie de marché libérale. Les politiques de relance sont des politiques conjoncturelles, répondant à une faiblesse ponctuelle de la croissance en présence de capacités de production inutilisées. Les plans de relance abondent dans l'histoire de l'économie. l’État ne fait que tromper les agents La crise survient quand les investisseurs comprennent qu'ils ont investi dans des projets non viables. Un cas extrême de manque de confiance est celui de la trappe à liquidité, où l'anticipation d'une faible croissance dans un contexte de déflation incite les agents à garder leurs actifs en monnaie, ce qui réduit à néant tout effet d'une politique budgétaire ou monétaire. Elle mène à une dégradation du solde public. économiques. Keynes privilégie la demande au détriment Dans le cas d'une politique monétaire de relance, la banque centrale augmente l'offre de monnaie (par exemple par une baisse de son taux directeur). Les outils d'une politique de relance sont de trois ordres : budgétaires, monétaires ou réglementaires. L’intervention de l’État est un thème D'autre part, il incite les agents à commettre à nouveau les mêmes erreurs en leur envoyant le signal que l’État corrigera leurs erreurs futures. L’utilité et les effets d’une politique de relance budgétaire représentent un véritable débat actuellement pour les sciences économiques et les décideurs politiques faisant face à une situation de conjoncture basse en Europe. > des 30 glorieuses ce qui a remis en lumière Le marché étant incapable de prendre en compte cette situation, les pouvoirs publics devront mener une politique volontariste de réduction de ce chômage par une relance de la demande. L’accumulation des plans de relance et des dépenses publiques ces dernières semaines a un parfum de politiques d’après guerre inspirées de John Maynard Keynes : pour la première fois depuis longtemps, les Etats du monde s’endettent en explosant à coups de centaines de milliards leurs plafonds habituels de déficits. Ce Les effets peuvent alors être négatifs sur le taux de chômage (voir trappe à inactivité et analyse économique du salaire minimum). Une politique de relance s'effectue généralement par des dépenses publiques supplémentaires, ou la réduction de certains impôts. Longtemps mise à l'écart et critiquée, la relance économique a été utilisée par de nombreux pays afin de contrer les effets de la crise économique de 2008. Trois politiques sont ainsi préconisées : La théorie keynésienne onvient qu’il existe d’ailleurs un effet multipliateur de dépenses puliques : une hausse des dépenses publiques engendre une hausse plus que proportionnelle du revenu national. les 30 glorieuses, est basé sur une Il s'agit en général des bas salaires, la loi psychologique fondamentale de Keynes assurant qu'une augmentation des revenus de ce groupe se traduira presque intégralement par une hausse équivalente de la demande (ce type de ménages ayant une propension à épargner plus faible que les autres groupes, et donc une propension à consommer plus forte). Néanmoins, les salariés finissent par percevoir l'inflation et réclamer des hausses de salaire, les ménages par ajuster leur consommation sous l'hypothèse que celle-ci est fonction de leur revenu permanent - notion définie par cet auteur. Ses principaux outils sont les dépenses publiques consacrées aux infrastructures, aux allocations de chômage et à … Une politique monétaire keynésienne favoriserait en effet la formation de bulles, dont l'explosion serait à l'origine des crises. demande (par la consommation ou l’investissement) La notion de relance budgétaire, généralement associée à John Maynard Keynes, aurait en réalité été formulée pour la première fois par Abba Lerner lors d'une conférence de Keynes en 1944, qui redoutait que le taux d'épargne ne devienne trop élevé après la guerre. Elles sont impuissantes face à une faiblesse de la croissance liée à l'organisation même du système productif, qui demande des politiques d'ajustement structurel. États-Unis met en lumière les limites de Politique budgétaire expansionniste : en cas de croissance faible et de chômage élevé, les pouvoirs publics peuvent mettre en œuvre une politique de relance budgétaire afin d'accélérer l'activité économique. Comment ajouter mes sources ? Pragmatisme budgétaire nouveau. Une politique de relance ou plan de relance est un ensemble de mesures de politique économique visant à stimuler l'économie d'un pays lors d'une phase de creux. budgétaire et à la politique Les ménages doivent avoir une faible propension à importer pour que la politique de relance soit efficace. Ils tentent alors de vendre les actifs dans lesquels ils ont déraisonnablement investi. L`empirisme occasionnel suggère que la politique de stimulation keynésienne ne fonctionne pas, et la théorie derrière la politique échoue sur l`inspection. Ceci s'explique par le temps que les ménages et entreprises mettent à percevoir que le prix des biens nationaux est devenu plus avantageux, puis à changer leurs habitudes de consommation. Une erreur s'est produite, veuillez ré-essayer. Le circuit keynésien : (politique de relance : augmenter ses dépenses pour augmenter pib) Le circuit de la comptabilité nationale a été influencé par l’analyse keynésienne au sens où il adopte une approche macro et fait une place à la demande et à ses relations avec la production. Dans les travaux de l’économiste anglais, la politique budgétaire ne se réduit pas à un outil de dernier recours en période de crise. Mais il y a aussi des périodes de rétractation de l'économie qui provoquent une baisse de la consommation et donc une explosion massive du chômage s'ensuit. Le système keynésien, généralisé pendant Les politiques de relance se sont alors traduites par une augmentation des prix (inflation par la demande) et une hausse de la dette publique, sans augmentation de la croissance (phénomène de stagflation). La prise de conscience se propage dans les milieux De plus, les politiques de relance creusent les déficits et la dette publique et il est souvent nécessaire de mettre en œuvre par la suite des politiques de rigueur qui ramènent le déficit à des niveaux raisonnables, ou permettent de diminuer l'inflation. Cette politique active doit favoriser la demande, c'est-à-dire la consommation et l’investissement. Politique de relance keynésienne et multiplicateur. Les politiques de relance peuvent faire intervenir la politique budgétaire et la politique monétaire. les préceptes libéraux. La croissance suit un chemin sinueux. La prise de conscience se propage dans les milieux politiques (Roosevelt va mener sa politique du New Deal à partir de 1933) mais aussi économiques. Ainsi, l’intervention de l’État est nécessaire chez les keynésiens contrairement aux néo-classiques où cela perturbe le bon fonctionnement du marché. Cette politique de relance peut comprendre : 1. une politique monétaire, visant à baisser le coût des crédits bancaires, 2. une politique budgétaire, qui consiste à augmenter les dépenses publiques, 3. une politique réglementaire, qui vise à modifier le mod… Pour les libéraux, l’État ne peut pas Le gouvernement peut jouer dans une certaine mesure sur ce paramètre, en ciblant la politique de relance sur des agents économiques qui consomment plutôt que des agents qui épargnent, et en annonçant une durée limitée à l'offre avantageuse ; il peut notamment opter pour une relance par l'investissement, en misant sur les entreprises si la structure de la demande s'y prête (voir condition suivante). cela poussera les entreprises à répondre Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une politique de relance, ou plan de relance représente un ensemble de mesures budgétaires prises par un gouvernement dans le but de relancer léconomie. On parle d'anticipations adaptatives quand les agents corrigent en permanence leurs erreurs passées. La politique keynésienne et les critiques libérales, Terminale STMG La crise économique mondiale des années 2008 et suivantes incite les pays à mettre en place des plans de relance massifs, dont celui de la France dès 2008. Lerner lui aurait alors suggéré que le gouvernement puisse augmenter la demande agrégée en créant du déficit budgétaire par une augmentation des dépenses publiques et/ou une diminution des taxes[1]. Critique de la politique monétaire keynésienne par Friedman, ça ne doit pas être un outil de relance économique mais simplement de stabilité des prix ! Il parle de cercle vertueux et raisonne en macroéconomie contrairement au classique. Le principe d'équivalence ricardienne évoque une autre limite de la politique de relance keynésienne, elle montre qu'à la suite d'une dépense de l'Etat les agents économiques, n'augmentent pas leurs consommations car ils anticipent une hausse des prélèvements fiscaux. Nous ne devons donc pas assimiler la poursuite d’une politique de relance (keynésienne) au soutien du pouvoir d’achat de la classe ouvrière, bien au contraire. être plus efficace que le marché dans En économie ouverte, cette décision peut avoir des effets vertueux sur la compétitivité-prix du tissu industriel national à moyen-terme. Elle suppose ainsi que les entreprises peuvent très rapidement augmenter leur production pour faire face à un surplus de demande. Ainsi, l'effet est négatif à court terme, positif à moyen-terme, et neutre sur le long terme : voir Courbe en J. Cette politique favorisera cependant une hausse de l'inflation et une hausse du coût des biens importés, les produits pétroliers par exemple. Keynes préconise une politique conjoncturelle de relance qui vise à stimuler l’expansion économique et à faire reculer le chômage. Ainsi, pour espérer diminuer le taux de chômage, le gouvernement doit mener une politique de plus en plus inflationniste pour devancer les anticipations adaptatives des agents. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de Cookies ou autres traceurs pour améliorer et personnaliser votre navigation sur le site, réaliser des statistiques et mesures d'audiences, vous proposer des produits et services ciblés et adaptés à vos centres d'intérêt et vous offrir des fonctionnalités relatives aux réseaux et médias sociaux. fort endettement de l’État à la fin l’allocation des ressources. Il a été « un succès mitigé : croissance de + 4,4 % en 1976, forte inflation (+11 %) et un gros déficit du commerce extérieur »[2]. > D'une part, le rachat d'actifs par le gouvernement ou la Banque Centrale entrave le processus de destruction créatrice. Sans cela, le surplus de revenu est épargné par les ménages (pour faire face à une future hausse des impôts), et les décisions d'investissement des entreprises sont retardées. En effet, une politique keynésienne crée des tensions sur la demande. Cela peut se Certains accusent les hommes politiques de mettre en œuvre des politiques de relance de la demande pour des raisons électorales. La théorie de l'équivalence néo-ricardienne considère que les individus étant rationnels, lorsque l’État dépense l'argent qu'il n'a pas pour financer une politique budgétaire, ils suspendent leur consommation et épargnent ; ils sauraient en effet qu'une augmentation des dépenses signifie une augmentation de l'imposition à l'avenir. Approche néo-classique. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Loin de combattre les crises, celles-ci les causeraient. intervention forte de l’État sur le plan Nous sommes désolés que ce cours ne te soit pas utile, N'hésite pas à nous écrire pour nous faire part de tes suggestions d'amélioration, Économie d'endettement et économie de marchés financiers, L'intervention de l'État et la politique économique, Les objectifs et les instruments de la politique économique, La politique keynésienne et les critiques libérales, Les stratégies des firmes transnationales (FTN). et cela favorisera la croissance. Tant que les ménages et les entreprises ne font pas évoluer la structure de la demande, la hausse conjointe du prix relatif des biens importés et la baisse du prix des exportations dégrade les termes de l'échange donc le solde commercial. En 1981, le plan de relance Mauroy représentant « 1,7 point sur deux ans » visait surtout à relancer la consommation. Lancé alors que les partenaires extérieurs de la France adoptaient des politiques restrictives, il a vite provoqué une dégradation des comptes extérieurs et le gouvernement a dû adopter une politique de rigueur[2].
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